Missionnés par la Métropole nancéienne pour encadrer les « vocations » (souvent) nées du confinement… et prolonger le plaisir en toute sécurité, Safia et Mickaël Marot - animateurs/pratiquants du groupe hors stade du NAM (Nancy Athlétisme Métropole) - ont largement eu l’occasion de rôder leur « pédagogie » cet été…
Impactés comme leurs semblables par l’arrivée des fortes chaleurs, et des températures qui, jusqu’à jeudi (au moins) devraient toiser les 35 °C, nos deux mordus de « running » n’ont ainsi pas tardé à déployer quelques « stratégies » afin d’éviter le grand méchant coup de chaud : des réflexes s’adressant aux coureurs confirmés et aux adeptes des changements de rythme, mais pour la plupart accessibles (et profitables) aux joggeurs débutants.
« Depuis le mois de juillet, il a fallu commencer à tenir compte de ce paramètre. On a surtout joué sur le volume et l’intensité des séances », explique Mickaël Marot, qui a un peu lâché le pied sur le travail de VMA sur piste.
« Dans ces conditions, il est également important d’allonger les plages de récupération afin de rétablir le rythme cardiaque », poursuit ce dernier.
« Pour toutes les sorties hors stade, on a aussi pas mal changé de lieux d’entraînement en privilégiant les terrains ombragés et les sols souples. C’est plus agréable et ça évite les phénomènes de réverbération. Pour ce qui est de la question des horaires ? Je dirais : plutôt très tôt le matin plutôt que tard le soir, car la chaleur est souvent persistante », relève son épouse Safia, ex-pistarde convertie aux joies du bitume.
Arnaud Albouy : « Il faut savoir dire stop ! »
Pour le reste ? « Même si cela peut paraître logique, le conseil N°1 reste de bien s’hydrater. Pas seulement durant l’effort, mais tout au long de la journée », insiste Arnaud Albouy, ex-champion de Lorraine du 800 m et entraîneur auprès des jeunes du NAC (Nancy Athlétisme Club). « Mon deuxième conseil, qui tient également du bon sens, est de se fier davantage à ses sensations. Il faut savoir dire stop ! Souvent, on n’ose pas suffisamment s’écouter. Certains signes doivent d’ailleurs alerter sur un possible coup de chaud. Quand tu te rends compte que tu commences à ne plus trop transpirer, c’est qu’il y a un souci et qu’il vaut mieux mettre le clignotant », prévient Arnaud Albouy, avançant quelques suggestions. À mettre si possible en pratique sur des parcours ombragés et durant les horaires adaptés.
« Ce contexte peut être l’occasion d’en faire un peu moins au niveau du volume, mais de se rabattre sur un travail plus qualitatif, en n’hésitant pas à multiplier les pauses afin de favoriser la récupération. »
Et la récupération… il n’y a que ça de vrai !
August 11, 2020 at 05:03PM
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Course à pied. Joggeurs : comment éviter le grand méchant coup de chaud - Vosges Matin
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chaud
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